samedi 14 février 2009

Descendants de Philippe Pinet et Catherine Hébert déportés en 1758

Recherche et rédaction
Céline Pinet

Catherine Hébert, veuve, et ses enfants avaient quitté la région du Bassin de Mines pour aller s’établir à l’Île Royale (Cap Breton) vers 1714. Lors de le Déportation de 1755, les descendants de Philippe Pinet se trouvent à l’Île Royale et à l’Île Saint-Jean (Île du Prince-Édouard) où s’étaient réfugiés un grand nombre d’acadiens avant 1755. En 1756, la population de l’Île Saint-Jean dépasse 4400 habitants. La misère est grande. Le gouverneur français Villejoin favorise alors le départ de 700 à 800 acadiens vers la France (La Rochelle) et 1000 vers Québec. Parmi ces derniers on retrouve Pierre Pinet, ancêtre de la grande majorité des Pinet acadiens.

À l’été 1758 c’est la chute de Louisbourg, dernière forteresse française de la région, et s’ensuit la déportation des habitants des îles Royale et Saint-Jean. De l’automne 1758 au printemps 1759, plus de 3500 acadiens de l’Île Saint-Jean sont embarqués sur neuf voiliers en direction de l’Angleterre. Trois de ces navires, le Duke William, le Violet et le Ruby font naufrage. Près de 1000 acadiens périrent dont plusieurs descendants de Philippe Pinet (voir plus bas). D’autres sont morts en route, victimes d’épidémies. Les survivants, prisonniers en Angleterre, sont transportés en France après le traité de Paris en 1763. Certains reviennent plus tard en Louisiane et au Canada.


DÉPORTÉS DE L’ÎLE SAINT-JEAN (ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD) vers l’Europe

Famille d’Antoine Pinet (à Philippe et Catherine Hébert)

Françoise Pinet (fille d’Antoine) épouse de Charles Bouillé - Son nom était sur la liste des arrivés à La Rochelle en 1759. Elle est décédée à Rochefort le 7 août 1762 à 53 ans.

Famille de Noël Pinet (à Philippe et Catherine Hébert)

Rose Henry (veuve de Noël) est décédée à Cherbourg en octobre 1759.

Jean-Baptiste Pinet (fils de Noël) époux de Jeanne Isabelle Pilon - Cette famille est à Saint-Pierre-du-Nord, l’Île Saint-Jean en 1758. On ne trouve aucune trace de Jean-Baptiste et des enfants : Charles, Jean-Baptiste, Rosalie, Pierrette et Michel au recensement de 1761. Quant à son fils Basile, il est mentionné au recensement de Cherbourg en 1761. Il est fort probable que la famille fut déportée. Vers 1770, Jeanne Isabelle, se remarie avec Joseph Grandbois.

Brigitte Pinet (fille de Noël) épouse de Martin Percheron - Son nom était sur le liste des arrivés à Saint-Malo, France en 1759 (41ans). Elle est recensée à Saint-Suliac en 1762 (43a) et à Saint-Malo en 1772 (53a). Elle est décédée à Archigny (sépulture 20 septembre 1774, Archigny).

Marie-Françoise Pinet (fille de Joseph, fils de Noël) – Elle est décédée en 1776 à Môle-Saint-Nicolas, Saint-Domingue.

Pierre Pinet (fils de Noël) époux de Geneviève Trahan - La famille était à Saint-Pierre-du-Nord, Île Saint-Jean de 1749 à 1758. Après cette date, on ne retrouve aucune trace du couple ni de leurs enfants : Jean, Pierre-Armand, Paul, Marie-Brigitte, Pierre et Michel. Ils figuraient parmi les malheureux passagers à bord du Ruby qui se sont noyés lorsque le navire a échoué sur les rochers de Pico aux Açores.

Philippe (fils de Noël) – Il est décédé à Cherbourg en novembre 1759 à l’âge de 28 ans.

Charles Pinet dit Pinel (fils de Noël) époux de Anne-Marie Durel dit LaCroix - Trois enfants, Anne-Charlotte, Lazare et Françoise sont nés à l’Île Saint-Jean et sept autres : Jeanne-Charlotte, Louis, Marie-Modeste, Marguerite, Marie-Madeleine, Martin-Charles et René-Jean sont nés en France où la famille fut déportée. Charles est mentionné au recensement de Cherbourg en 1772 (40a). En 1785, il est sur la liste des passagers partant de La Rochelle sur L’Amitié pour se rendre en Louisiane. On y trouve Charles et Anne-Marie et trois de leurs enfants : Louis, Marie-Modeste (son époux, Jean-Charles Haché) et Marie-Madeleine. Les autres enfants vivants sont demeurés en France. Louis a épousé Anne-Blanche Vincent à Nouvelle-Orléans. Ils ont eu 7 enfants qui se sont établis en Louisiane. Leurs descendants sont connus sous les patronymes Pinel, Pinell et Pinette.

Famille de Marie Pinet (à Philippe et Catherine Hébert)

Marie-Madeleine Simon dit Boucher (fille de Marie) épouse de Louis Bernard - Elle a péri en mer dans le naufrage d’un des trois transports anglais lors de la traversée vers l’Angleterre.

Marie Simon dit Boucher (fille de Marie) épouse de Charles Lebreton - Elle a péri en mer dans le naufrage d’un des trois transports anglais lors de la traversée vers l’Angleterre.


DÉPORTÉS DE LOUISBOURG vers l’Europe

Famille de Charles l’aîné (à Philippe et Catherine Hébert)

Marie Marchand (veuve de Charles l’aîné) – Elle est à Morlaix lors des recensements de 1771 et 1772.

Charles Pinet (fils de Charles l’aîné) époux de Jeanne Sanson – Ce couple avec leurs trois enfants, Jean-Pierre, Marie et Jeannette ont été embarqués en août 1758 sur le Queen of Spain en direction de la France. Jeanne et les deux filles ont péri lors de la traversée et Jean est mentionné sur la liste des arrivés à Saint-Malo, le 17 novembre 1758. Il a 7 ans et est orphelin. Il a demeuré avec Mademoiselle Delien, rue Saint-Sauveur après son arrivée. De 1758 à 1760, il a demeuré à Saint-Malo et de 1760 à 1763 à Saint-Servan, où il est décédé en 1763. Quant à Charles, il est mentionné au recensement de La Rochelle 1770 (45a) et à celui de Morlaix 1772 (48a) avec sa mère, Marie Marchand.

Jeanne Pinet (fille de Charles l’aîné) – Elle est décédée à Rochefort le 8 août 1759. Elle avait épousé René Robin.

Jean-Baptiste Pinet (fils de Charles l’aîné) – Il est mentionné aux recensements de La Rochelle en 1761 et 1762.

Angélique Pinet (fille de Charles l’aîné) épouse de Michel Léger dit Richelieu. En 1758, lors de la prise de Louisbourg par les Anglais, elle avait été déportée en France. Elle avait alors 18 ans et elle était la cadette de la famille. Elle est mentionnée aux recensements de La Rochelle pour 1761, 1770 (28a (sic)) et 1772 (30a (sic)). La famille est à Miquelon de 1765 à 1767 où deux enfants sont nés. En 1768, ils sont à Saint Domingue et de retour à LaRochelle le 23 mai 1769 où sont nés les deux derniers enfants. Le 10 mai 1785, Angélique (44 ans), veuve avec deux de ses fils, Louis et Jean-Baptiste, sont passagers sur le Bon Papa parti de Paimboeuf, France pour la Louisiane. Ils y arrivent le 29 juillet 1785, après 80 jours en mer. Ils sont accueillis par Michel-Prospère, l’aîné de la famille.

Marie-Josèphe Pinet (fille de Charles l’aîné) – Elle est à Morlaix avec sa mère lors du recensement de 1771. Elle épousa Pierre Dubois.

Famille de Charles Pinet le jeune (à Philippe et Catherine)

Marie-Louise Testard dit Paris (veuve de Charles le jeune) - remariée avec Pierre Daigre. Ils sont mentionnés sur la liste des arrivés à Saint-Malo en janvier 1759 et sont décédés à l’hôpital de Saint-Malo le 11 février 1759. Elle avait 53 ans et lui, 66 ans.

Charles et Louis-Guillaume Pinet (petits-fils de Charles le jeune, fils de Charles et Marguerite Lavandier). Ils sont mentionnés aux recensements de La Rochelle, France en 1761 et 1762. De retour en Amérique (probablement en 1763 après le traité de Paris), Charles (10 ans), Louis-Guillaume (7 ans) et leur demi-frère Jean-Baptiste (17 ans) sont morts noyés dans l’Étang de Miquelon le 5 septembre 1767.


Sources :
Arsenault, Georges – Les Acadiens de l’Île – 1720-1980
Hébert, Pierre-Maurice – Les Acadiens du Québec
Lanctôt, Léopold – L’Acadie des origines 1603-1771
Le LÉGER – Vol. 2, no. 3 p.13
Société historique acadienne - Vol. ll # 8
White, Stephen – Dictionnaire généalogique des familles acadiennes (Tomes 1 et 11)

Marie-Thérèse Vianot (Vienneau), mère des Pinet acadiens du Nouveau-Brunswick (env. 1740 – 1817)

Recherche et rédaction
Céline Pinet

Marie-Thérèse, née vers 1740, est la fille aînée de Michel Vianot et Thérèse Baude de Saint-Martin de Bollène, en France. Michel exerçait le métier de vigneron avec ses parents et Thérèse était bergère.

Michel et Thérèse se marièrent vers 1739. Vers 1750 plusieurs familles, dont celle de Michel Vianot, quittèrent la France à la recherche d’une terre promise à l’Île Royale en Acadie. Le climat d’incertitude qui régnait en Acadie est probablement la cause pour laquelle le navire qui les transportait ne se rendit pas à Louisbourg mais plutôt dans le Maine. Après s’être approvisionné d’eau et de victuailles, il reprit la mer et remonta vers le fleuve St-Laurent en direction de la ville Québec. Les passagers y débarquèrent après plusieurs mois de navigation. La famille demeura à Québec pendant cinq ou six ans pour ensuite se relocaliser à Saint-Charles-de-Bellechasse où Michel s’occupait de l’entretien d’un moulin à grain. Plusieurs enfants vinrent agrandir à famille durant cette période.

C’est à Saint-Charles-de-Bellechasse que Pierre Pinet, veuf depuis huit mois, épousa Marie-Thérèse le 30 octobre 1758. Elle avait 18 ans. Pierre et Marie-Thérèse eurent 6 enfants avant 1770. Trois sont morts très jeunes. Le 14 juin 1769 Michel, le dernier enfant de Michel et Thérèse fut inhumé à Québec. Peu de temps après, la famille Vienneau accompagné de Pierre, Marie-Thérèse et leurs trois enfants, partirent pour l’Acadie. Ils s’intallèrent sur les rives de la rivière Saint-Jean (aujourd’hui Magerville à 22 km de Fredericton). Cinq enfants s’ajoutèrent à la famille Pinet pendant leur séjour de 18 ans à la rivière Saint-Jean. En juillet 1786, Pierre obtint un permis pour s’établir à Haut-Caraquet et le 27 avril 1787, Pierre, son fils Dominique et 10 autres obtiennent une concession de 2 972 acres à Bertrand. Ils sont les pionniers de ce village.

Pierre avait environ 57 ans lors qu’il s’installa à Bertrand en 1787. En 1792, au mariage de sa fille Euphrosine, il était décédé. Marie-Thérèse est décédée le 28 mai 1817 à environ 77 ans.

Sources :
Bergeron, Adrien – Le grand arrangement des Acadiens au Québec
Caraquet, NB – Registre de la paroisse Saint-Pierre-aux-Liens
Dionne, Raoul – La colonisation acadienne au Nouveau-Brunswick (1760-1860)
Gaudet, Placide – Histoire de la paroisse de Cap-Pelé (Sur L’Empremier – vol. 2, no.1)
Hébert, Paul-Maurice – Les Acadiens de Québec
LeBlanc, Ronnie-Gilles
Pitre, Marie-Claire – Les Pays-Bas, histoire de la région Jemseg-Woodstock sur la rivière Saint Jean pendant la période française (1604-1759)
Thériault, Fidèle – Les familles de Caraquet, dictionnaire généalogique
White, Stephen - généalogiste au Centre d’Études Acadiennes

mercredi 27 août 2008

Rencontre Pinet/Pinette - Programmation

Les 13 et 14 août 2009 à l’École Ola-Léger de Bertrand, NB

Les activités prévues sont informelles et visent à favoriser des retrouvailles et échanges entre cousins et cousines descendants de Philippe Pinet.

Des locaux seront disponibles pour que vous puissiez socialiser dans une atmosphère relaxante, renouer des liens, discuter et connaître des détails de la vie de vos ancêtres.

Le 13 août 2009 à 18h30 à l’École Ola-Léger à Bertrand:

-Inscription, accueil et vente de cartes de membre (10$ par membre-16 ans et plus) - ceux qui auront payé la carte de membre recevront une trousse d’information et les 200 premiers présents recevront un sac souvenir;
-Vin et fromage;
-Visite du local de généalogie où vous pourrez recevoir et échanger des données généalogiques sur vos ancêtres;
-Local disponible pour socialiser;
-Un rallye-recherche sur l’histoire des ancêtres Pinet/Pinette sera offert aux détenteurs de la carte de membre (à répondre sur place);
-20h00 - Daniel l'imitateur (Daniel Pinet) - coût : comme à l'ancienne, on passe le chapeau.

Le 14 août 2009:

-9h00 – Rassemblement à la grotte au sanctuaire de Sainte-Anne-du-Bocage. On relatera l’historique de la grotte érigée par M. Dosithée Pinet de Paquetville, suivi d’un moment de recueillement;
-10h00 – Retour à l’École Ola-Léger pour l’accueil et l’inscription des nouveaux arrivés;
-13h30 – Rassemblement au gymnase de l’école pour présentations officielles et explication du lieu, à Bertrand, où, en 1787, s'est installé Pierre Pinet, ancêtre de la grande majorité des Pinet acadiens;
-18 h 30 - Ensemble, on chante des airs acadiens et on annonce les gagnants(es) du rallye-recherche.

Au cours de la journée du 14 août:
-Retrouvailles et échanges;
-Bar payant;
-Boutique souvenir sur place;
-Local de généalogie – données généalogiques disponibles;
-Coin des souvenirs;
-Activités pour enfants avec supervision des parents;
-Le rallye-recherche se continue
-Tirage de prix de présence.

samedi 19 juillet 2008

Pierre à Charles à Philippe Pinet

PIERRE À CHARLES À PHILIPPE PINET
Ancêtre des Pinet acadiens du Nouveau-Brunswick
Recherche et rédaction : Céline Pinet

Pierre était le fils de Charles dit le jeune, navigateur et charpentier, et de Marie-Louise Testard dit Paris qui s’étaient mariés vers 1723 à Port Toulouse (au Cap Breton à 120 km de Louisbourg).

Pierre est né vers 1730 à Port Toulouse, où sa famille, originaire du Bassin des Mines (région de Grand-Pré à Truro, NE), habitait depuis environ 1714. Il était toujours à Port Toulouse lors du recensement de 1752. Comme son père, Pierre était navigateur.

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Fuyant la déportation en Nouvelle-Écosse, Pierre se refugie à l’Île Saint-Jean (Île du Prince-Édouard). En 1756, il est à Port-Lajoie (Charlottetown, ÎPE) où il épouse Marie-Monique Trahan, le 7 janvier.

«En 1755, le gouverneur Villejoin était alarmé par la famine menaçant son Île Saint-Jean à cause du trop grand nombre de refugiées qui y venaient pour fuir la déportation. Il favorisa alors le départ de ces acadiens vers Québec. … Une fois rendus à Québec et menacés de nouveau par la famine... acceptèrent l’offre d’aller défricher les terres de Bellechasse…» (Pierre-Maurice Hébert - Les acadiens du Québec)

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Pierre et Monique sont à Saint-Charles de Bellechasse (QC) vers 1757. C'est là que Monique décède en février 1758, des suites de la naissance d’un enfant mort-né. La même année, Pierre se remarie avec Marie-Thérèse Vienneau dit Michaud. Lors du recensement du Québec en 1762, le couple n’a qu’un enfant mâle de moins de 15 ans.

Une fois refugié au Québec, «le 21 mars 1759, devant le notaire Saillant, M. de Péan seigneur de la Livaudière, concède à Pierre Pinet, acadien refugié en la paroisse de Saint-Charles, rivière Boyer, une terre de 3 x 4 arpents, en le 1er rang, au sud de la seigneurie de Beaumont, Côte St-Louis, joignant au sud-ouest Joseph Hébert, au nord-est Charles Hébert y demeurant depuis 2 ans et 6 mois... Le 25 avril 1766, devant le notaire Claude Louet, Pierre Pinet et Marie-Thérèse Vienneau, son épouse, vendent cette terre à James Forbes, négociant de St-Charles, rivière Boyer, avec dessus une grange de 28' x 20', couverte de paille.» Tous les détails qui laissent entendre que, pour le moment du moins, les Pinet conservaient leur maison et allaient demeurer sur place. (Adrien Bergeron, Le Grand Arrangement des Acadiens au Québec)

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En 1769, Pierre Pinet avec sa belle-famille les Vienneau et d'autres acadiens émigrèrent à la rivière Saint-Jean et s’établirent sur la rive nord à proximité de la rivière Keswick.

En 1774, à la rivière Saint-Jean (région de Fredericton) il y avait une soixantaine de familles acadiennes parmi lesquels... Pierre Pinet marié à Marie Vienneau. Au recensement 1783 de la rivière Saint-Jean, Pierre est inscrit avec sept enfants; il a huit acres de terre défrichée après quatorze ans sur place.

Avec l'arrivée des Loyalistes en 1783-84, les acadiens de la rivière Saint-Jean furent vite entourés d'anglos-protestants. Inconfortable dans cette situation, plusieurs familles dont les Pinet, les Godin et les Thériault partent pour aller s’installer dans la région de Caraquet où se trouvent déjà des compatriotes.

Le 27 avril 1787, Pierre Pinet, son fils Dominique Pinet et 10 autres dont les Godin et les Thériault reçoivent une concession de 2972 acres de terre à Haut-Caraquet (Bertrand). Ces familles sont les pionniers du village de Bertrand. Pierre Pinet et son fils Dominique s'installent sur la rive sud de la Rivière Caraquet sud (à peu près en face de la Caisse populaire de Bertrand).

On ne connaît pas la date de décès de Pierre mais on sait qu’il était décédé avant le mariage de sa fille Euphrosine, le 23 juin 1792.

Aujourd’hui, on trouve les descendants de Pierre surtout dans la région du grand Caraquet. En plus de Bertrand, les Pinet sont parmi les familles pionnières de Paquetville et Grande-Anse. Certains descendants se sont établis au Québec, en Ontario et en Nouvelle-Angleterre.

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Autres sources :
Arseneau, Georges – Les Acadiens de l’Île (1720-1980)
Dionne, Raoul – La colonisation acadienne au Nouveau-Brunswick (1760-1860)
Pitre, Marie-Claire – Les Pays-Bas, histoire de la région Jemseg-Woodstock sur la rivière Saint Jean pendant la période française (1604-1759)
Recensement de l’Acadie 1752
Thériault, Fidèle – Les familles de Caraquet, dictionnaire généalogique
White, Stephen - généalogiste au CEA

jeudi 19 juin 2008

Philippe Pinet et Catherine Hébert - un brin d'histoire

L'ancêtre des Pinet acadiens est Philippe Pinet marié à Catherine Hébert. Il était le fils d'un Pinet dont on ne connaît ni l'origine ni le prénom et d'une mère d'origine autochtone, nommée Anne-Marie.

Dans le texte suivant on peut suivre, grâce aux recensements de l'époque, Philippe et sa famille pendant une période de 55 ans soit de 1671 à 1726.

1671 (Port Royal) René Rimbault (laboureur) 55 ans; sa femme Anne-Marie 40 ans; leurs 5 enfants : Philippe 16 ans; François 15 ans; Jeanne 11 ans; Marie 10 ans; Françoise 5 ans

12 pièces de bétail et 9 moutons

1678 (Port Royal) - Philippe Rimbault et Catherine Hébert

1 vache, 4 acres de terre

1686 (Baie de Mines) - Philippe Pinet 32 ans et Catherine Hébert 24 ans

Enfants : Jean 6 ans, Antoine 4 ans, Noël 3 ans, Marie 1 an

2 fusils, 8 arpents, 12 pièces de bétail, 15 cochons

1693 (Les Mines) - Philippe Pinet 40 ans et Catherine Hébert 32 ans

Enfants : Jean 15 ans, Antoine 11 ans, Noël 9 ans, Marie 7 ans, Anne 6 ans, Geneviève 4 ans, Catherine 3 ans

1 fusil, 14 pièces de bétail, 6 cochons, 10 arpents, 14 brebis

1701 (Les Mines) - Philippe Pinet, sa femme 4 garçons et 5 filles

10 arpents, 20 pièces de bétail, 30 moutons, 14 cochons, 1 fusil

1703 (Les Mines) - Philippe Pinet et sa femme

6 garçons, 2 filles, 1 garçon capable de porter les armes

1707 (Les Mines) - Philippe Pinet et sa femme

2 garçons plus de 14 ans, 2 garçons moins de 14 ans, 3 filles plus de 12 ans

9 pièces de bétail, 10 brebis, 6 cochons, 12 arpents

1717 (Île Royale) - la veuve Pinet, acadienne, 3 fils, 2 filles

Ration du roi pour 1 an

1717(Port Toulouse) - la veuve Pinet, acadienne, 3 fils

vers 1719 (Port Toulouse) - veuve Pinet : 3 enfants, 3 domestiques, 3 chaloupes

1724 (Port Toulouse) - veuve Pinet : née en Acadie, jardinière, 1 fils en bas de 15 ans

1726 (Port Toulouse) - vve Pinet, née Acadie, jardinière, 2 fils au-dessus de 15a

mardi 17 juin 2008

Logo de l'association Pinet/Pinette d'Acadie

Ce logo est une création de Madame Guylaine Bégin, graphiste d'Edmundston au Nouveau-Brunswick. Il s'agissait pour Guylaine de considérer les aspects suivants : les ancêtres des Pinet acadiens, les fils de Philippe Pinet, étaient des navigateurs; les couleurs du drapeau acadien avec l'Étoile de Marie (Stella Maris); une représentation de Philippe Pinet par la mer et un élément d'un bateau; l'insertion d'un «P» ou «Pinet» tel qu'écrit dans les premiers recensements.

La lettre P symbolise le mat et la voile du Voilier. Ce P, première lettre du prénom Philippe, comporte un oeil à la forme d'un C stylisé, première lettre du prénom Catherine, épouse de Philippe Pinet. La vague est une représentation de la mer.

vendredi 13 juin 2008

2004 à 2007 - Comité provisoire de l'association

Ce comité s’est réuni une dizaine de fois afin de jeter les bases de l’association et organiser les retrouvailles de 2009.

Membres: Léo-Paul Pinet, Bertrand; Marcel Arseneau, Campbellton; Jeannine Arseneau, Campbellton; Dorice Pinet, Caraquet ; Céline Léger-Pinet, Bathurst; André Pinet, Bathurst; Gilles Pinet, Dieppe; Roger Hachey, Beresford; Blanche Pinet, Beresford; Jean-Guy Pallot, Notre-Dame-des-Érables; Isabelle Collin, Saint-Léolin; Lorraine Collin, Saint-Léolin; Huguette Boudreau, Bertrand; Joseph Pinet; Stella Légère; Murielle Pinet, Caraquet; Charles Pinet, Caraquet; Claudia Pinet, Trudel; Francine Pinet, Bertrand.